10 signes qui montrent que ton Syndrome de l’imposteur pilote ton business

par | Sep 1, 2021

Avoir un syndrome de l’imposteur, la plupart du temps, ce n’est pas grave.

Mais, qu’on se le dise, si t’es entrepreneur, c’est beaucoup plus problématique.

En effet, ton syndrome de l’imposteur drive ton cerveau et s’immisce dans tes décisions. Le problème étant que ton entreprise repose intégralement sur ta capacité à travailler.

Les choses peuvent donc se corser si ton petit imposteur interne décide de mettre le bazar partout !

Voyons les 10 signes qui montrent que ton syndrome de l’imposteur pilote ton entreprise à ta place.

Cet article n’est pas le plus optimiste de la série… Le but, ici, c’est que tu prennes conscience de la place qu’il peut prendre dans ta vie pour que tu puisses y remédier.

Il y a quelques années, une amie m’a dit tout ça, et j’ai eu le déclic qu’il me fallait pour reprendre le contrôle de mon cerveau et de mon business. J’espère que cet article aura le même effet sur toi si tu es concerné(e).

Tu refuses des contrats

Tu vois cette situation extraordinaire ? Un prospect te contacte, il a potassé son projet et c’est la prestation la plus intéressante qu’on t’ait demandé. Seulement voilà, tu paniques, tu lui recommandes un chemin plus simple pour atteindre ses objectifs. Il refuse, il veut sa solution, alors tu laisses filer le contrat.

Si tu vis cette situation, peut-être as-tu peur d’être démasqué car tu flippes d’être moins compétent(e) que le prospect ne le pense. L’inconnu et le challenge te terrorisent et t’empêchent de vendre cette superbe prestation.

Tu t’excuses quand ce n’est pas parfait

Quand tu démarres quelque chose, t’es tellement passionné(e) et exigeant(e) envers toi-même que tu imagines un résultat PAR-FAIT.

Et là, tu te confrontes à des difficultés techniques, logistiques ou personnelles (tout ce qu’il y a de plus normal) et tu ne parviens pas au résultat escompté. Ton client, lui, il est ravi, mais toi, tu présentes tes excuses.

Cette situation qui se répète, ne te semble pas dramatique. Mais qu’en est-il de ta relation avec tes clients ? Et de l’épuisement conséquent à ces émotions qui se répètent quotidiennement ?

Chaque fois que tu perds de l’énergie, ou de la motivation, tu perds des points de santé mentale et tu coures le risque de tomber dans le burn out.

Tu angoisses avant de rendre le résultat de ta prestation

On est sur un scénario où ça se passe assez bien. Tu as bien vendu ta prestation, négociation sans accroc et surtout tout s’est déroulé comme sur des roulettes.

Vient le moment de livrer.

Et là, tu voudrais être une petite souris, te faire oublier et ranger le résultat de ta prestation dans un placard. Tant pis si tu n’es pas payé(e).

Ces émotions poussent certains d’entre nous à procrastiner la livraison. C’est prêt à être rendu, mais on passe de longues minutes à tout vérifier, tout relire, peaufiner le moindre détail.

As-tu une idée du temps qu’on perd avec ces petites manies ? Et imagine tout ce qu’on pourrait faire avec ce temps perdu ?

Tu te compares sur les réseaux sociaux

On a dédié un petit paragraphe à ce problème dans cet article de blog, et surtout une leçon complète au sein de notre accompagnement dédié aux freelances.

Les réseaux sociaux, c’est un outil incontournable pour tous les freelances.

D’abord, et surtout, pour notre communication. La plupart des freelances ont un compte actif sur les réseaux sociaux.

Ensuite, et ça paraît logique, pour une veille technique et concurrentielle. On suit certains comptes qui nous apprennent des choses intéressantes, et on suit d’autres comptes pour prendre la température sur le marché ou pour s’inspirer.

Mais voilà, parfois, on se laisse embarquer par ce jeu de comparaison sur les réseaux sociaux. Et untel a plus de followers, unetelle a des visuels plus sexy…

Là encore, on pourrait mesurer le temps perdu chaque semaine à cette divagation égotique… Ton syndrome de l’imposteur surfe totalement sur ton planning et le déconstruit en te tirant par tes angoisses…

Tes tarifs sont trop bas pour le marché mais tu culpabilises de les pratiquer

Allez, un autre signe du syndrome de l’imposteur… Imagine, sur ton secteur, le tarif journalier moyen est de 350 € HT. Et toi, on ne sait pourquoi, avec ton tarif horaire, si tu bosses une journée complète, tu arrives à peine à 250 €.

Alors, quand tu fais un gros devis (avec beaucoup d’heures), tu trouves encore le moyen de glisser une réduction et/ou une partie de la prestation offerte avec quelques bonus.

Pourquoi ? Parce que tu trouves que ça fait beaucoup pour un devis.. Alors tu culpabilises. La réalité c’est que ce comportement te pousse à prendre plus de clients pour vivre de ton affaire, et que ta relation avec tes clients se dégrade car ils ont le sentiment que tes tarifs peuvent être encore étirés.

L’issue de cette décision ? L’épuisement, encore…

Tu vois ton imposteur interne se frotter les mains ? Encore une victoire pour l’auto-sabotage !

Tu enchaines les formations

Oui, c’est recommandé de se former quand on est freelance. Cependant, tu pourrais te former avec des articles de blog, de la documentation, avec une communauté d’expert…

Qu’est-ce qui importe vraiment dans les formations complémentaires ? La certification peut-être ? Ou relire tout simplement ce que tu sais déjà, et te rassurer en te prouvant que tu le sais déjà…

Toujours est-il que ce temps passé à te former pour rassurer ton expertise te fait également perdre de l’argent. J’ai connu une freelance qui avait près de 14h de formation par semaine ! C’est énorme n’est-ce pas ?

Attention, je ne blâme pas les formateurs ou les freelances qui ont besoin de se former chaque jour. C’est l’excès que je critique. Tu n’as peut-être besoin que de la moitié des formations que tu t’offres vraiment.

Ta to do liste te boude

Quand tu ouvres ton logiciel de gestion de projet, tu te mets dans la peau de Néo (Matrix) et tu évites les tâches comme il évite les balles.

Tu as beau passer la journée à tout faire pour avancer, à la fin, comme une mauvaise blague, tu n’as réussi à cocher que 3 malheureuses tâches…

Tu as peut-être perdu un temps fou sur pleiiiiiin de petites galères mais tu ne parviens pas à t’expliquer où a filé le temps ?

Alors peut-être que ton syndrome de l’imposteur t’a diverti avec toutes les sollicitations qui passaient à ta portée… Tu devrais cibler la tâche qui te pose vraiment problème, t’en débarrasser pour te réconcilier avec ta to-do liste !

Tu perds des opportunités de réseautage

Y a plein de communautés autour du freelancing qui fleurissent, et c’est une super occasion pour se construire un réseau qui génère des opportunités.

Et quand tu vis un syndrome de l’imposteur, toutes les représentations des autres te fichent la trouille. Tu vois plus que tes lacunes, ce qui te manque pour arriver à la cheville des personnes qui t’intimident. Alors tu te replies dans ta coquille et tu perds des occasions de réseauter.

T’es au bord de l’épuisement toutes les semaines

Avec toutes les interventions du syndrome de l’imposteur dans ton activité au quotidien, il te manque du temps. Plein de temps, que tu compenses en travaillant plus.

Et tu n’arrives pas forcément à être efficient(e) sur toutes ces tâches supplémentaires, à cause notamment de tes angoisses et ta fatigue, alors tu finis épuisé(e).

C’est la finalité de tous les syndromes de l’imposteur, l’épuisement et le retrait pour se reposer.

Mais lutter contre cet épuisement chaque semaine, c’est creuser un peu plus le fossé entre toi et ton idéal….

Ton entreprise, c’est ta prison dorée

Beaucoup d’entre nous se sont lancés dans l’entrepreneuriat avec un rêve de liberté. Plus de patron, horaires flexibles, tâches à la carte.

Même si nous savions tou(te)s que c’est un travail d’endurance de porter une entreprise, nous n’avions pas tou(te)s anticipé que notre propre cerveau serait le gardien de cette nouvelle prison.

Chaque mois, la pression financière pèse sur nos têtes. Les freelances sont les premiers sur la ligne de front de la précarité : contrats courts, faible couverture sociale, concurrence rude, beaucoup de temps de travail non facturé… Alors nous avons de fortes motivations à travailler, peu importe les conditions, tous les mois.

La conséquence, c’est que nous perdons toute liberté et surtout toute énergie pour travailler, en interne, à notre libération.

La vérité, c’est que nombreux sont les freelances qui ne vivent pas leur travail comme une prison. Car ils parviennent à prendre du recul et prendre les bonnes décisions.

Sortir de cette prison et dépasser l’imposture

J’ai longtemps baigné dans ce miasme d’angoisses liées à mon syndrome de l’imposteur. Lui et moi, on se connait bien. Et j’ai mis en place un millier de petites choses pour le dépasser et retrouver ma liberté.

Comme la plupart d’entre nous, même quand je parviens à le distancier, il repointe son nez dès que je sors de ma zone de confort. Et je le vis bien mieux qu’avant, grâce à mon organisation et surtout ma licence de psychologie.

Je constate quand même, avec les années qui passent, que beaucoup de mes confrères freelances ont abandonné leur rêve et ont cédé au salariat qu’ils redoutaient tant, à cause de leur syndrome de l’imposteur.

C’est pourquoi j’ai contacté Coline, une amie psychologue du travail et freelance. Nous avons conçu ensemble le premier accompagnement dédié aux freelances pour dépasser son syndrome de l’imposteur.

Tu peux accéder à une partie du contenu gratuitement pour te débloquer et mieux comprendre ton syndrome de l’imposteur.

Adapter ton entreprise à ta personnalité ?

Tu veux connaître tes atouts en tant que freelance et cibler tes failles pour prendre de meilleures décisions ?

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Axelle Abbadie – Consultante marketing de contenu (UX – SEO – Stratégie)

Je suis entrée dans le marketing par la SEO et le graphisme, en autodidacte. Durant 2 ans, j’ai accompagné des entrepreneurs individuels dans leur démarche marketing, organisationnelle et qualitative. Pour mieux m’adapter aux entrepreneurs individuels, j’ai complété ma boite à outils : je suis diplômée de psychologie, de l’Université Toulouse Jean Jaurès. Actuellement sous le statut Étudiant-Entrepreneur, au dispositif PÉPITE de Toulouse, je me dirige vers un diplôme d’ingénieur en pédagogie.

Je suis aussi passionnée de photographie et grande consommatrice de chicorée ✌️