Le content shock : comment lutter ?

par | Mai 11, 2020

Si tu es ici, c’est que tu veux te démarquer de tes concurrents sur le net.

Comment parler de stratégie de contenu, sans aborder le Content shock ?

On va voir comment fonctionne le content shock et comment tu peux le contourner ?

Content shock, quand l’offre dépasse la demande

Le content shock, c’est une phénomène qu’on connait depuis quelques années maintenant.

Certaines requêtes ont beaucoup de contenu. Trop. Si bien qu’il est difficile pour un « nouveau » de s’insérer sur le marché et se faire sa place.

Mais ce phénomène ne vient pas de nulle part.

Le constat d’une abondance de contenu identiques, ou presque

La plupart des contenus sur une requête racontent les mêmes choses. Google les classe selon leur « pertinence » algorithmique.

Le plus souvent, malheureusement, c’est la longueur du contenu et le fait d’utiliser un bon français. C’est tout.

Les sites qui monopolisent les premières places ont souvent un contenu qui n’est :

  • Ni original
  • Ni qualitatif

Ils se partagent les mêmes arguments, avec une certaine redondance. Ils sont difficiles à lire, très longs et surtout optimisés pour les robots.

Ils sont souvent cités car ils servent de longues définitions.

Le content shock, c’est le résultat de sur-optimisations

La rédaction naturelle n’est pas permise sur des requêtes très compétitives. Alors chaque balise est optimisée pour répondre aux mots clés sélectionnés.

Le résultat est une tambouille de mots indigestes. Le condensé de contenu ressemble à la synthèse d’un cours de prépa, et ce, parsemé de mots qui n’ont aucun sens « humain ». C’est véritablement illisible pour l’esprit et on n’en retient rien !

La plupart des contenus ne répondent pas à la demande

Mêmes s’ils répondent aux exigences des robots, et qu’ils sont considérés comme pertinents, l’utilisateur va souvent réécrire une requête en suivant. Car le contenu n’a pas répondu à son besoin.

Il y a une intention derrière la requête

Certains rédacteurs parviennent à oublier le fondement sur lequel se base la recherche sur les moteurs de recherche : les gens veulent quelque chose.

Oui, ça paraît fou de le rappeler. Moi-même je dois me mettre un post-it quand je rédige pour ne pas me perdre entre : ce que je veux écrire et ce que les gens veulent lire.

Et Google oeuvre toujours avec cette intention : satisfaire le visiteur pour lui donner envie de continuer à utiliser son moteur.

Il faut parvenir à cerner cette intention derrière la requête.

Longue traîne

Il y a des requêtes types, qui utilisent de nombreux mots clés dans un ordre précis. Celles-ci sont parfois des questions, les comparaisons, des citations. Il faut les cibler et optimiser le contenu autour de cela.

Les longues traines traduisent mieux l’intention derrière la requête. Il est plus aisé de cerner le besoin de l’utilisateur.

As-tu prévu de satisfaire ton lecteur ?

J’en parle assez régulièrement ces derniers temps : il faut faire un persona.

Pourquoi ? Parce que tu ne peux pas satisfaire tout le monde. Et ça se sent, dès le titre, à qui tu t’adresses.

Si tu t’adresses à tout le monde en même temps, tu perds en pertinence.

Tu dois savoir maintenant que je prépare une formation sur les personas, tu peux t’inscrire à ce flux pour être prévenu quand elle sortira ?

Les émotions, bordel !

J’ai fait cet article dont je suis assez fière. Il reprend les bases de ce que j’appelle la « rédaction émotionnelle ».

On a tendance à dramatiser les émotions et on les confond avec les émotions fortes. Je t’explique dans cet article comment parvenir à garder l’attention de ton lecteur. Tu peux t’en inspirer pour accrocher l’esprit de ton lecteur dès la méta description (le court texte visible sur Google avant de cliquer) et la méta-title.

L’idée est assez simple en somme : garder une rédaction dont la lecture sera fluide mais le contenu alterne entre légère frustration et courtes satisfactions. C’est ainsi que fonctionne le scénario d’un film, par exemple.

Pourquoi j’en parle à propos du content-stock ? Tout simplement parce que nous nous dirigeons vers une augmentation des usages d’assistants vocaux. Et ceux-là modèlent les attentes en optimisation vers une rédaction plus humaine, moins robotique. Cela apporte une plus grande autorité à ton contenu en plus de te rendre original !

BONUS : Les agrégateurs et le social media : LA faille

Je veux juste t’ouvrir à cette idée : si tu subis le content shock, alors tu es sur un marché saturé. Pourquoi ne pas capter tes lecteurs ailleurs ?

Il est envisageable de rédiger pour des blogs « généralistes » comme Medium, ou de référencer ton blog sur un agrégateur de ta thématique.

Tu peux aussi capter tes lecteurs sur les réseaux sociaux.

Récap’ de conclusion :

  1. Reste focus sur la demande derrière le mot clé
  2. N’oublie pas que c’est un humain qui va te lire, adresse toi à lui directement, selon les modalités qui lui conviennent (et tu le sais grâce à ton persona)
  3. Rends ton texte interactif, Google t’accordera une attention particulière
  4. Ne mise pas uniquement sur les moteurs de recherche, diversifie tes canaux d’acquisition.

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Axelle Abbadie – Consultante marketing de contenu (UX – SEO – Stratégie)

Je suis entrée dans le marketing par la SEO et le graphisme, en autodidacte. Durant 2 ans, j’ai accompagné des entrepreneurs individuels dans leur démarche marketing, organisationnelle et qualitative. Pour mieux m’adapter aux entrepreneurs individuels, j’ai complété ma boite à outils : je suis diplômée de psychologie, de l’Université Toulouse Jean Jaurès. Actuellement sous le statut Étudiant-Entrepreneur, au dispositif PÉPITE de Toulouse, je me dirige vers un diplôme d’ingénieur en pédagogie.

Je suis aussi passionnée de photographie et grande consommatrice de chicorée ✌️